avril 08, 2025

Passer la quarantaine, c’est parfois se retrouver face à des questions nouvelles sur notre corps. Si tu as des règles douloureuses, des symptômes gênants ou que tu viens juste d’être diagnostiquée, tu n’es pas seule. L’endométriose peut toucher les femmes à tout âge, même après 40 ans. Mais il est possible de mieux comprendre cette maladie et de la vivre plus sereinement. Ce guide est là pour t’aider à naviguer à travers cette période de ta vie, avec des solutions concrètes et des conseils pour te sentir mieux au quotidien.

L’endométriose, c’est quoi exactement… et comment ça évolue avec l’âge ?

Une explication simple de ce qu’est l’endométriose

L’endométriose, c’est quand le tissu qui tapisse normalement l’intérieur de l’utérus (appelé endomètre) se retrouve à l’extérieur de l’utérus, dans d’autres parties du corps comme les ovaires, les trompes de Fallope, ou même d’autres organes. Ce tissu peut créer des lésions et causer des douleurs, surtout pendant les règles. Mais ce n’est pas tout : il peut aussi entraîner des douleurs chroniques, des problèmes de fertilité et parfois des douleurs pendant les rapports sexuels. C’est une maladie qui peut être difficile à vivre, mais elle n'est pas incurable et il existe des moyens de la prendre en charge.

Pourquoi les symptômes peuvent changer après 40 ans ?

À partir de la quarantaine, ton corps traverse des changements hormonaux qui peuvent affecter les symptômes de l’endométriose. En fait, après 40 ans, tes cycles menstruels commencent à se rapprocher de la ménopause, ce qui peut modifier la façon dont ton endométriose se manifeste. Par exemple, certaines femmes constatent que les douleurs deviennent plus intenses, surtout pendant les règles, tandis que d’autres voient leurs symptômes s’atténuer à mesure que la production d’œstrogènes diminue. Cependant, même après 40 ans, l’endométriose peut continuer à avoir un impact sur ta qualité de vie, et il est important de rester attentive à tout changement dans tes symptômes. Si tu remarques une aggravation de tes douleurs ou un changement dans ton cycle, il vaut mieux en parler à ton médecin pour adapter les traitements.

À quoi peut ressembler l’endométriose quand on a passé la quarantaine ?

Les signes qui doivent te mettre la puce à l’oreille

Certains symptômes de l’endométriose, comme des douleurs pelviennes ou des règles abondantes, peuvent devenir plus évidents avec l’âge. Si tu remarques que tes règles deviennent de plus en plus douloureuses, ou que la douleur persiste même après la fin de tes règles, c’est un signal à ne pas ignorer :

  • Les douleurs pendant ou après les rapports sexuels ;
  • Les douleurs dans le bas du ventre qui ne partent pas ;
  • Une fatigue intense qui n’est pas expliquéepar d’autres causes, sont autant de signes qui devraient te pousser à consulter. 

Ces petits symptômes qu’on remarque moins… mais qui comptent aussi

En plus des symptômes évidents, il y a aussi des signes plus subtils que l’on peut facilement ignorer ou attribuer à autre chose, comme le stress ou les changements hormonaux. Par exemple, si tu souffres de troubles digestifs, comme des ballonnements ou des douleurs abdominales fréquentes, ça peut être lié à l’endométriose. Certaines femmes ressentent aussi des douleurs pendant la miction (quand elles urinent), des douleurs dans le bas du dos, ou encore des symptômes comme des nausées qui apparaissent au moment des règles. Ces petites choses qui passent souvent inaperçues peuvent en réalité être des indices importants pour un diagnostic précoce.

Pourquoi c’est parfois plus compliqué d’avoir un diagnostic d'endométriose après 40 ans ?

Les raisons pour lesquelles le diagnostic peut tarder

À partir de 40 ans, les femmes commencent souvent à entrer dans la phase de la préménopause, avec des cycles menstruels irréguliers et une baisse de la production hormonale. Cela peut rendre plus difficile la détection de l’endométriose, car les symptômes peuvent être attribués à d’autres causes liées à l’âge. Par exemple, si tu commences à avoir des douleurs abdominales ou pelviennes, ton médecin pourrait penser à des symptômes liés à l’âge ou même à des problèmes digestifs. Et comme beaucoup de femmes pensent à tort que l’endométriose concerne surtout les jeunes femmes, il est facile de passer à côté du diagnostic.

Ce que peuvent vraiment t’apporter les examens (et leurs limites aussi)

Les examens, comme l’échographie ou l'IRM, peuvent être utiles pour détecter l’endométriose, mais ils ne sont pas toujours suffisants. En fait, l’IRM et l’échographie peuvent ne pas révéler toutes les lésions, surtout si elles sont petites ou situées dans des zones plus profondes. Le diagnostic final se fait souvent après une laparoscopie, une petite chirurgie qui permet de voir directement à l’intérieur du ventre et de confirmer la présence d'endométriose. Bien que cet examen soit plus invasif, il reste la méthode la plus fiable pour poser un diagnostic précis.

Quelles solutions pour mieux gérer l’endométriose à ton âge ?

Les gestes du quotidien et les approches naturelles qui peuvent faire la différence

Petit à petit, tu peux intégrer certains gestes simples mais efficaces dans ton quotidien pour mieux gérer les douleurs et la fatigue liées à l’endométriose. Par exemple, pratiquer régulièrement une activité physique douce (comme le yoga ou la marche) peut vraiment aider à soulager la douleur et à améliorer ton bien-être général. De plus, une alimentation anti-inflammatoire peut réduire l'inflammation et les symptômes. N’hésite pas à ajouter plus de légumes, de fruits, de graisses saines (comme l’huile d’olive ou les noix) et de poissons gras riches en oméga-3.

En parallèle, certaines approches naturelles comme l’acupuncture ou l’homéopathie peuvent offrir un soulagement, mais il est toujours bon de consulter un professionnel avant de te lancer. Tu peux aussi essayer des remèdes à base de plantes comme le curcuma, qui est réputé pour ses propriétés anti-inflammatoires. Enfin, prendre du temps pour toi, en t’accordant des pauses et en pratiquant des techniques de relaxation, comme la méditation, peut grandement t'aider à gérer le stress et à améliorer ton humeur.

Les traitements médicaux et chirurgicaux qui existent aujourd’hui

Si les solutions naturelles ne suffisent pas, il existe aussi des traitements médicaux qui peuvent t'aider. Les anti-inflammatoires et les antidouleurs sont souvent utilisés pour soulager les douleurs liées à l’endométriose, mais il existe également des traitements hormonaux qui visent à contrôler la croissance des lésions. Ces traitements peuvent inclure des pilules contraceptives, des dispositifs intra-utérins (DIU) ou encore des traitements plus lourds comme les injections de progestérone ou les agonistes de la GnRH, qui mettent les ovaires "au repos".

Dans les cas plus graves, une chirurgie peut être envisagée. Cette chirurgie consiste généralement à enlever les lésions d'endométriose pour améliorer la douleur et les symptômes. Cette option peut être particulièrement utile si les lésions sont étendues et provoquent des douleurs persistantes. Cependant, il est important de discuter avec ton médecin des avantages et des risques de chaque traitement, car tout dépend de ta situation et de ton objectif de santé.

Endométriose tardive et fertilité à l'approche de la ménopause si tu veux encore avoir un enfant : ce qu’il faut savoir

Où en est ta fertilité quand tu as de l’endométriose à l’approche de la ménopause ?

À partir de 40 ans, la fertilité des femmes commence naturellement à diminuer. Avec l’endométriose, ce déclin peut être plus prononcé, car la maladie peut endommager les organes reproducteurs (comme les ovaires et les trompes de Fallope), réduisant ainsi les chances de conception. Toutefois, chaque cas est différent, et certaines femmes parviennent à concevoir même après 40 ans. Si tu es dans cette situation, il est important de discuter avec ton gynécologue ou un spécialiste de la fertilité pour évaluer ton état de santé reproductif et explorer tes options.

Les options possibles si tu veux concevoir malgré tout

Si tu souhaites avoir un enfant malgré l’endométriose et l’approche de la ménopause, il existe des options à envisager. Dans certains cas, des traitements hormonauxpeuvent être utilisés pour stimuler l’ovulation et maximiser les chances de grossesse. Si cela ne fonctionne pas, la fécondation in vitro (FIV)peut être une solution. Parfois, les médecins peuvent aussi proposer une chirurgie pour retirer les lésions d’endométriose avant de tenter une grossesse. Les traitements de fertilité peuvent être plus efficaces si l’endométriose est bien prise en charge au préalable.

Il est également possible de penser à des solutions comme le don d’ovocytes ou l’adoptionsi la grossesse n’est pas réalisable. Dans tous les cas, il est crucial d’en parler à un professionnel pour obtenir les meilleures recommandations selon ta situation personnelle.

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